Holy crap ! J'ai oublié ce que je voulais dire.
Holy crap ! J'ai oublié ce que je voulais dire. Pendant quasiment 2 mois. Pas un brin d'idée, pas une once de vent. Même pas un mince filet : de nada. C'est le printemps. Be happy : l'époque de la gélatine arrive !
Je vais tenter de précéder le cortège d'amoureux transis et de frais oiseaux pépiant dans les fraiches matinées de tout les putains de frais vallons de notre belle (et fraiche) patrie.
Je vais les précéder en beuglant un appel à la mièvrerie ! Recouvrons la planète de notre amour, caramélisons tout les pandas de ce monde, aspergeons de miel tout les petits chatons aux yeux bleus. Gouzi gouzi gouzi !
Vivons d'amour, c'est la seule chose dont nous avons besoin. Il faut vivre, et savoir reconnaître la beauté d'un bourgeon qui éclôt. Un renouveau après l'hiver, après les peines, les déceptions, l'invasion du gris, du triste, du noir. Télé sans couleur, ah terrible hiver.
La beauté d'un renouveau, d'une flamme qui se ravive. Cette flamme réchauffe nos coeurs endoloris, nos âmes gelés. Cette flamme brûle doucement, et murmure : "On est pas bien entre nous ? Pourquoi les autres nous dérangent-ils ? Ne peuvent ils pas rester chez eux ? As tu remarqué que seuls les honnêtes gens sont embêtés par le monde ?" Cette flamme, c'est notre côté casanier. Elle est naturelle. Elle est notre monde coloré. Bleue pour la mer qui nous emporte, blanche pour les nuages qui nous font rêver. Rouge pour le fier sang qui bat dans nos veines. Elle est toujours là, cette flamme... qui en sont les vestales ? Qui sont ces prêtresses protectrices qui se tuent à la peine ?
Ne nous laissons pas engluer par le printemps. Il reste encore beaucoup à faire en France. Et, pour parler en connaissance de cause, beaucoup à faire dans notre belle région du sud. Battons-nous pour la flamme. Rien n'est perdu, aux dernières nouvelles elle faisait 23 pour cent.
Sur ce, bonne journée. Moi, je vais vomir.
L'Hérisson (comme bac).